Appel à contributions de la REMMM : “Fantômes d’Empire : persistances et revendications d’ottomanité(s) dans les espaces post-ottomans” — LIMITE : 01/02/2019
Appel à contributions de la REMMM
Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée
Fantômes d’Empire : persistances et revendications d’ottomanité(s) dans les espaces post-ottomans
Responsables scientifiques :
Philippe Bourmaud (Université Jean-Moulin Lyon 3), Iyas Hassan (Ens Lyon) et Aline Schlaepfer (Université de Genève).
Date limite d’envoi des propositions d’articles : avant le 1er février 2019.
Sur des modes divers, les historiographies nationales du Moyen-Orient ont présenté la sortie de l’Empire ottoman comme une rupture, parfois assortie d’un déni d’héritage, et en tout état de cause accompagnée de refontes globales des pratiques et des référents culturels. Elles se sont construites sur l’idée que les peuples « s’étaient endormis » pendant des siècles de domination ottomane, avant de se réveiller au son d’une modernité tardive. La réalité de ces transformations ne saurait être remise en question. Après la déroute des armées ottomanes en septembre-octobre 1918, le décrochement politique entre ce qui reste de l’État ottoman et ses anciennes provinces arabes est très rapide : élections parlementaires dans un espace ramené grosso modo à la Turquie actuelle, organisation de comités islamo-chrétiens ou mésopotamiens dans les territoires occupés, ou encore préparation de délégations avec leurs programmes respectifs en vue de la conférence de la paix. Puis, en aspirant à l’indépendance, les États post-ottomans confirment leur volonté d’éradiquer le passé et de se projeter dans l’avenir. Cette époque charnière témoigne ainsi d’une multitude de reconversions rapides […]
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OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Chargé de diffusion scientifique (5 octobre 2018). Appel à contributions de la REMMM : “Fantômes d’Empire : persistances et revendications d’ottomanité(s) dans les espaces post-ottomans” — LIMITE : 01/02/2019. IISMM. Consulté le 8 décembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/q0lw